Chirurgie du genou : nous répondons à toutes vos questions

Un chirurgien orthopédiste est un médecin ultraspécialisé en chirurgie de la hanche, spécialisé en chirurgie du genou, en chirurgie de la cheville et du pied, en chirurgie du rachis. Son rôle est de soigner l’ensemble des pathologies osseuses, articulaires, ligamentaires, cartilagineuses, musculaires de l’ensemble du corps comprenant les membres supérieurs et inférieurs.

Un bon chirurgien orthopédique est un médecin qui saura poser un diagnostic précis de votre état, et qui proposera un traitement adapté à votre pathologie. Aussi, il vous informera des possibles complications, restera à votre écoute et répondra à toutes vos questions. La transparence, la disponibilité et l’empathie sont des valeurs indispensables au métier de chirurgien orthopédique. Enfin, trouver un bon chirurgien orthopédique, c’est trouver un médecin ultraspécialisé dans son domaine.

Avant toute opération en hospitalisation conventionnelle ou en ambulatoire, il est obligatoire de réaliser une « préparation cutanée » de la zone qui va être opérée.

Pour cela vous devez vous épiler la veille de votre entrée, à l’aide d’une crème dépilatoire et non d’un rasoir.

S’il s’agit d’une intervention du membre inférieur, il faut vous épiler jusqu’au pied pour une opération du genou et de la hanche, jusqu’aux orteils pour une opération de la cheville. Aussi, vous devez vous couper les ongles courts des pieds, ôter le vernis à ongles et retirer tous vos bijoux.

Le jour de l’hospitalisation, vous devez apporter les documents suivants :

• Une carte Vitale à jour ;

• Une autorisation des parents pour les patients mineurs ;

• Une carte mutuelle ;

• Un consentement ;

• Un moyen de paiement.

Dans le cas où vous rentrez pour une hospitalisation conventionnelle, nous vous recommandons d’apporter en supplément :

• Vos effets personnels ;

• Vos cannes et bas de contention ;

• Vos examens : bilan sanguin, radiographie, IRM scanner, ECG, panoramique dentaire si demandé ;

• Votre traitement personnel.

L’hospitalisation en ambulatoire présente des avantages pour le patient :

• Un meilleur confort ;

• Un retour plus rapide à la vie courante ;

• Un risque moindre d’infection contracté pendant l’hospitalisation ;

• Un risque faible de phlébite ;

• Une durée d’hospitalisation raccourcie et donc moins coûteuse.

L’hospitalisation en ambulatoire présente des risques à l’intervention chirurgicale en elle-même. Ces informations vous sont communiquées lors de vos rendez-vous préopératoires.

Aussi, peuvent survenir des risques tels que :

• Des douleurs au retour à la maison ;

• Des hématomes ;

• Un malaise lié à la douleur.

Nous vous recommandons vivement de ne pas dormir seul le soir qui suit l’opération et d’avoir un proche présent la nuit suivant l’intervention.

La visite médicale

Votre chirurgien et votre anesthésiste passent vous voir quotidiennement et contrôlent le bon déroulement des suites opératoires. Ils gèrent aussi les moyens contre la douleur.

Les soins infirmiers

Les soins infirmiers sont aussi quotidiens. Le premier pansement se fera au deuxième jour.

La kinésithérapie

Dès le lendemain de l’opération et dans le cadre d’une hospitalisation classique, vous effectuez le 1er lever avec le kinésithérapeute.

La rééducation se poursuit ensuite tous les jours jusqu’à votre sortie.

Chirurgie ambulatoire

Le kinésithérapeute passera vous donner les instructions avant votre départ.

Les soins infirmiers : administration des antalgiques, glaçage du genou et réfection du pansement.

Examens de contrôle

Des bilans sanguins, une radiographie et parfois une échographie veineuse sont réalisés à la demande des médecins.

Le contrôle médical

Il est réalisé par votre chirurgien et l’anesthésiste qui s’assurent que tout va bien.

Le contrôle infirmier

L’infirmière vérifie et refait votre pansement. Elle vous remettra tous vos examens.

Le contrôle du kinésithérapeute

Il vérifie que vous avez retrouvé une autonomie suffisante pour un retour à votre domicile.

Dans tous les cas et avant votre sortie, toute l’équipe qui vous prend en charge s’assurera que vous êtes en capacité de quitter la clinique dans les meilleures conditions.

Non, et malgré les progrès de la chirurgie, un genou opéré retrouve rarement ses pleines capacités fonctionnelles. Un nouveau traumatisme peut générer une nouvelle lésion du ligament croisé antérieur. On parle ainsi de rupture itérative.

Oui, il est possible de faire du ski avec une prothèse du genou, dans le cas où vous maîtrisez la pratique et que vous avez récupéré une bonne condition physique. Le tout est de rester raisonnable.

Le nombre de séances est prévu par votre chirurgien. Quarante séances sont prises en charge par la sécurité sociale. Au-delà, cela nécessite une demande d’entente préalable avec la CPAM. En général, celles prises en charge suffisent à retrouver une autonomie.

D’après les études récentes, les prothèses du genou peuvent durer au moins 20 ans, sauf cas particulier. En revanche, nous préconisons généralement un changement de prothèse tous les 10 ans. Notre équipe est en capacité de vous changer votre prothèse dans le cas où cela est nécessaire.

La chirurgie mini-invasive consiste à poser la prothèse par la plus petite cicatrice possible (10 cm environ).

Oui, le genou peut être moins souple (raideur) et des douleurs résiduelles sont possibles. À long terme, une arthrose peut survenir.

Vous pouvez reprendre le vélo après 1 mois, la course à pied après 3 mois et la piscine après 6 mois. Au-delà de 10 mois, vous pouvez reprendre les autres sports en fonction de votre récupération musculaire.

L’opération dure environ 40 minutes.